Le volontariat en pays anglophone : bonne ou mauvaise idée ?

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Faites-vous partie des personnes qui ont envie de booster leur niveau d’anglais en séjournant dans un pays anglophone ?

Au-delà de superbes séjours en famille ou entre amis pour s’immerger dans le bain culturel anglophone, vous pouvez aussi vous diriger vers le volontariat.

 

Mais… qu’est-ce que c’est ? Le volontariat vous permet de faire du bénévolat dans le pays de votre choix tout en vous laissant du temps pour visiter les alentours. Est-ce une formule 100% gagnante pour vous ? C’est ce que nous allons voir dans cet article.

 

I. Faire du volontariat dans un pays anglophone pour améliorer l’anglais

 

Tout d’abord, la première excellente nouvelle, c’est que grâce à cette formule, vous améliorerez votre anglais sur de nombreux points, peu importe la durée du séjour choisie.

En effet, en optant pour le volontariat, vous serez en immersion dans un pays anglophone. Vous entendrez donc parler anglais toute la journée. Dans ces conditions, il est très difficile de ne pas améliorer son anglais ! 😉

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En dehors de vos heures de travail, vous passerez beaucoup de temps avec les autres bénévoles. Ainsi, vous serez amenés à avoir des conversations riches et variées avec eux. Ceci est une opportunité en or pour améliorer votre prononciation et votre vocabulaire.

Enfin, en découvrant de nouveaux lieux culturels anglophones (musées, châteaux, concerts, pubs), vous serez inconsciemment marqués par ces nouvelles expériences. Elles vous donneront envie d’en apprendre davantage sur l’anglais.

 

II. Du volontariat en pays anglophone oui, mais sur-mesure !

 

Avant d’arriver sur place, vous aurez préalablement sélectionné le domaine dans lequel vous effectuerez votre mission (humanitaire ou non d’ailleurs). Il y en a pour tous les goûts : que vous ayez envie d’aider sur un plan écologique ou humain, vous trouverez chaussure à votre pied !

De même, les associations permettant de faire du bénévolat en pays anglophones vous présente une palette de pays et de villes dans lesquels vous pourrez partir aux dates de votre choix. C’est donc une solution sur-mesure pour les personnes n’étant encore jamais parties en immersion.

            Enfin, sachez que si vous ne disposez que d’un petit budget, ce n’est pas un problème. L’association de votre choix vous demandera de payer des frais de dossier peu onéreux. Ensuite, vous devrez prendre en charge vos billets d’avion ou de train pour rejoindre le lieu du bénévolat.

 

            L’hébergement ainsi que les repas sur-place sont gratuits. En fin de compte, on vous demandera de travailler quelques heures par jour (environ 5 heures en moyenne) en échange desquelles vous serez nourris blanchis.

 

III. Mon expérience de volontariat en Angleterre à 19 ans

 

Je n’allais pas vous laisser sans un témoignage direct. Voici donc le mien. 😊

A 19 ans, j’ai décidé de faire confiance à l’association Concordia pour ma première expérience de volontariat en Angleterre. Je suis partie quinze jours à Durrington-On-Sea, petit village charmant dans le sud de l’Angleterre.

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J’avais très envie de travailler avec des enfants. Par conséquent, j’ai choisi un projet dans lequel ils étaient impliqués : il s’agissait d’aider à aménager un jardin dans une école pour enfants handicapés. Le projet les concernant directement, ils travaillaient aussi avec nous !

Cette expérience m’a personnellement beaucoup apportée. Tout d’abord car cela m’a permis de faire des rencontres humaines extraordinaires. Ensuite, car j’ai vécu des expériences fortes que je n’aurais imaginé : comme celle de dormir dans une église ou de prendre des cours de valse improvisés avec des retraités.

Enfin, bien sûr, j’ai acquis de nouvelles expressions anglaises grâce à cette expérience. Nous parlions anglais toute la journée et nous avons aussi visité les villes avoisinantes ensemble. D’ailleurs, si vous avez l’opportunité de visiter Brighton un jour, foncez ! C’est une ville sublime et chargée d’Histoire.

 

IV. Comment réussir à bannir le français lors du bénévolat en pays anglophone ?

 

Bon, je l’admets, il peut y avoir un petit défaut à cette expérience de volontariat. Il se pourrait qu’un autre petit français est décidé de choisir exactement la même destination que vous, exactement au même moment.

Aie, aie, aie. Sentez-vous le warning s’allumer ? Cette petite voix qui vous souffle « approche-toi de ton compatriote, tu vas pouvoir lui parler français toute la journée ? »

Eh bien, c’est simple : n’écoutez pas ce petit diablotin.

Lors de mon séjour à Durrington, nous étions une douzaine de volontaire parmi lesquels se trouvaient un coréen, une Galloise, une polonaise mais aussi deux autres françaises.

Mais laissez-moi vous rassurer si cela vous arrive : l’effet de groupe le remportera sur le reste. Concrètement, nous devions nous exprimer en anglais pour que tout le monde nous comprenne. Nous ne sommes jamais restées entre françaises et cela a été très bénéfique pour nous.

 

      Vous verrez qu’en adoptant cette attitude, vous « oublierez » rapidement que certains des bénévoles sont français. La règle est de parler anglais tout le long de votre séjour. C’est ainsi que vous progresserez rapidement et que vous serez fier des progrès accomplis à la fin de votre séjour.

 

Si certains d’entre vous ont déjà vécu une expérience similaire, j’attends vos récits avec impatience dans les commentaires.

 

J’espère que ce partage d’expérience vous a plu !

 

À très vite,

Caroline.

 

5 Replies to “Le volontariat en pays anglophone : bonne ou mauvaise idée ?”

  1. Merci pour ce partage d’expérience très intéressant. je pensais à quelque chose comme ça pour mon fils mais je n’avais aucune idée de la façon dont ça pouvait se passer !

    1. Merci Laure. S’il a au moins 16 ans, tu peux aller voir sur le site de Concordia. Toutes les démarches y sont expliquées en détail mais tu verras, elles sont très simples 🙂 Tu trouveras aussi une liste de pays et de « missions » parmi lesquels il pourra choisir de partir pour sa grande aventure.

      Bonne journée,
      Caroline.

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