Aujourd’hui, nous allons voir qu’il est possible d’apprendre l’anglais, ou de l’améliorer, grâce à du bénévolat à l’étranger. Pour cela, j’interview Céline qui nous parle de son expérience de bénévolat en Corée du Sud. Elle nous explique comment ses immersions en Corée ont élevé son niveau d’anglais.
L’immersion en Corée était un rêve qu’elle a récemment réalisé. Au-delà de toutes ses attentes, cela lui a aussi permis d’améliorer nettement son anglais. Nous verrons comment dans cet entretien.
Alors oui, si vous avez envie de tenter l’expérience de volontariat à l’étranger, je vous y encourage vivement !
1. Hello Céline ! Peux-tu te présenter en quelques mots s’il te plait ?
Coucou ! Je m’appelle Céline, j’ai 28 ans et l’une de mes passions est de voyager. J’adore découvrir de nouveaux lieux, de nouvelles cultures et de nouveaux pays.
2. Un jour tu as décidé de quitter la France pour t’envoler en Corée du Sud. Peux-tu expliquer pourquoi ?
Cela faisait des années que j’avais envie d’aller en Corée.
Durant l’été de mes 17 ans, j’ai rencontré une jeune coréenne, Jihyang, avec qui je me suis instantanément liée d’amitié. On faisait du bénévolat en Allemagne à l’époque.
J’adorais nos conversations, sa mentalité ainsi que sa culture… qui est bien différente de la nôtre.
En voulant en apprendre d’avantage, je me suis documentée et je suis tombée amoureuse de ce pays. Quand j’ai pu acheter mon billet d’avion pour y aller et concrétiser un de mes plus grands projets de voyage, je n’ai pas hésité.
Je tenais à découvrir le plus de choses culturelles possibles et surtout à apprendre le coréen.
3. Parlais-tu déjà coréen avant de partir ?
Ahah, non ! Je ne connaissais pratiquement pas la langue.
En fait, je ne maîtrisais que les formules de politesse telles que bonjour et merci…
Même si je regardais beaucoup de dramas en coréen (des séries télévisées asiatiques), mon niveau était très faible. D’ailleurs, je m’intéressais plus à l’Histoire et la culture coréenne qu’à la langue.
C’est pour cela que je me suis expatriée en Corée en faisant du volontariat avec un visa touristique de 3 mois plutôt qu’avec un visa de travail d’un an.
4. Avec quelle association es-tu partie ? Est-ce que l’anglais t’a aidée ?
J’ai voyagé avec l’association WORKINGAWAY.
Évidemment, il y a plusieurs associations qui permettent de voyager en faisant du bénévolat mais celle-ci m’a davantage séduite grâce à ses projets de volontariat.
En échange de quelques heures de travail par jour, tu es logée et nourrie. En fait, tu peux choisir le pays et la ville où tu veux faire du bénévolat.
Les volontaires viennent de pays du monde entier donc la langue parlée est l’anglais. Mais si tu ne maîtrises pas bien l’anglais, ce n’est pas grave.
Tu trouveras toujours un moyen de te faire comprendre et tu verras que les autres bénévoles t’aideront à parler et à améliorer ton anglais.
5. Quel travail faisais-tu en Corée? Peux-tu nous expliquer ton rôle dans ce café ?
Je travaillais dans un café où on devait parler avec les clients en anglais pour les aider à progresser.
Parfois, je corrigeais des lettres de motivation ou j’aidais à la préparation d’entretiens professionnels en anglais.
Bien souvent, les conversations étaient simples pour permettre aux élèves de pouvoir y répondre facilement. Je donnais des cours d’anglais à des coréens qui étaient en primaire où à la retraite.
Un de mes patrons qui est devenu un ami proche voulait que je lui donne des cours de français. En échange, il me donnait des cours de coréen. Grâce à lui, je me suis vite améliorée.
6. Combien de temps es-tu restée à Séoul ?
La première fois que je suis venue à Seoul, j’y suis restée deux mois. Cette année-là, j’ai aussi passé un mois à Busan (dans le sud). L’année d’après, j’y suis restée six mois.
7. L’anglais est-il un plus pour te faire de nouveaux amis ?
L’anglais est indispensable. Bien sûr, on peut toujours se faire comprendre par des gestes mais ce n’est pas évident.
Les volontaires viennent de pays différents donc l’anglais est la seule langue que nous avions en commun. Nous sommes rapidement devenus comme une famille, avec une super entente et des sorties ensemble… C’était parfait.
L’idéal est de lier amitié avec un natif anglophone (américain, australien, anglais…). Ainsi, lorsque vous avez une mauvaise prononciation, il vous reprendra et vous aidera à vous améliorer.
8. De retour en France, as-tu constaté que ton anglais s’est amélioré ?
La première fois, je n’y ai pas prêté attention.
Mais lors de mon deuxième séjour, un espagnol qui vivait en Angleterre depuis deux ans et qui ne comprenait pas le français m’a dit qu’il m’avait prise pour une anglaise.
J’ai pensé qu’il me faisait un compliment mais une amie proche a confirmé que mon anglais s’était bien développé.
Et c’est vrai que je le parle avec beaucoup plus de fluidité. Je ne cherche plus mes mots quand je parle anglais, contrairement à la veille de mon départ en Corée. Je ne peux que remercier mon amie américaine Rebecca pour cela.
9. Recommanderais-tu cette expérience à des personnes qui veulent améliorer leur anglais ?
Il y a plusieurs moyens d’apprendre l’anglais, tels qu’en regardant des séries ou en lisant des livres.
Cependant, si vous voulez voyager à l’étranger alors oui je le recommande à 100%!
Non seulement vous découvrirez un nouveau pays, mais en plus, vous vivrez aussi une expérience inoubliable. Vous resterez aussi en contact avec les amis que vous vous ferez là-bas…
Et l’anglais s’améliorera rapidement. Que demander de plus!
Prenez mon témoignage par exemple ; ma prononciation s’est nettement améliorée et est devenue presque native. Le bénévolat à l’étranger, c’est un plus essentiel.
10. Jusqu’à quel âge peut-on vivre cette expérience ?
Cela dépend du pays en raison du visa. Avant de prendre vos billets d’avions, vérifiez l’âge sur les visas pour les pays concernés.
Si vous prenez un visa travail, vous pouvez voyager jusqu’à vos 30 ans (c’est-à- dire jusqu’à la veille de vos 31 ans) et pendant un an.
En revanche, si vous utilisez le visa touristique, il n’y a pas d’âge limite.
Enfin, si vous restez en Europe, vous n’avez besoin d’aucun visa. 😊
Merci beaucoup Céline pour ton témoignage !
Avec plaisir !
A bientôt 😉
Quelle expérience enrichissante ! C’est parfait ces associations pour nous permettre de voyager tout en aidant les autres. L’anglais est vraiment essentiel partout où l’on va ! 😀
Merci Lara !
Oui, ces associations sont de superbes atouts pour s’améliorer en anglais.
Comme on le voit ici, mêmes les immersions dans des pays non anglophones peuvent avoir un impact sur l’anglais…à condition de bien choisir son association 😊
Bonne journée et à très vite !
Caroline
Quelle chouette aventure ! L’anglais étant la langue universelle, il y a finalement énormément de cas de figures dans lesquelles nous sommes amenés à l’utiliser… même en pays non anglophone ! Pour avoir un peu voyagé, j’ai constaté que le niveau d’anglais était franchement plus élevé chez les jeunes d’autres pays que chez nous en France…( c’est un peu la honte en fait !) A croire que le système éducatif devrait encore revoir sa copie et que les français manquent peut-être d’autonomie dans leur apprentissage des langues (regarder les séries en VO, lire en anglais, correspondre avec des étrangers…). La raison d’être de ce blog a donc tout son sens en donnant des pistes originales pour apprendre l’anglais !
Très intéressant comme système pour connaître un pays et une culture
Merci beaucoup
ça a l’air vraiment enrichissant comme expérience. Améliorer sa fluidité linguistique tout en aidant et en se faisant de nouveaux amis, c’est génial!